Eric Saul : un pilote de Grand Prix au Mornay Festival
“Itinéraire d’un pilote déterminé”
1974 – 1986
De la première coupe des quatre saisons à l’âge de 20 ans, à la dernière course en 500 Paton au GP de France, Eric Saul aura fait une brillante carrière qui le plaça 4e au championnat du monde en vitesse en 1982 et détenteur de huit podiums en GP.
Il proposera un plateau pour la sixième édition du Mornay Festival d’une vingtaine de motos de prestige, de la Chevallier d’usine 350 cc sur laquelle il courait et a remporté ses deux victoires en GP, jusqu’à des 500 MV Augusta 3 et 4 cylindres, une KTM d’usine moto 3 ex Tech 3, une Kawasaki H2R et H1R, une Egli Vincent Greyflash, une 1000 Voxan d’usine, 250 et 350 Yamaha TZ d’usine, etc..Des motos et des pilotes aux multiples palmarès.
Un rêve à portée de guidon
La « coupe Kawa » remportée par Eric Saul en 1975 devant Christian Sarron aura été la porte d’entrée vers le championnat du monde de vitesse. La Kawa 900Z offerte au vainqueur s’est changée en Yamaha TZ 350 pour briguer son rêve de pilote de GP. Après avoir couru sur l’Ile de Man au Tourist Trophy et remporté les Post TT, la voie était ouverte pour rouler au dernier GP d’Angleterre à Silverstone. Avec trois tours en tête, et un record du tour, il termine 3e derrière Korg Ballington, 4 fois champion du monde.
Les années glorieuses s’ensuivirent, avec le premier GP au Venezuela à San Carlos en 1978, entre autres courses Inter remportées haut la main, 1979 l’entrée chez Bimota après le départ de Randy Mamola sur une YB3 Bimota dans la Team Adriatica.Il aura à nouveau le record du circuit devant Johnny Cecotto, et remporte la première course sur cette moto à Misano lors du championnat d’Italie.
1980, l’année du décès du pilote Olivier Chevallier au Paul Ricard permet à Eric de rencontrer le frère de ce dernier, Alain Chevallier constructeur français émérite. Il lui proposera le guidon d’Olivier en 350 cc pour un premier GP d’Espagne où il finit 11e, puis au GP de France où il finit 3e derrière Jon Ekerold et Johnny Cecotto. Puis quelques podiums à Assen, Silverstone, en 250 et 350 conforteront le potentiel des motos Chevallier.
1981 : l’année de la consécration
Aux couleurs de son sponsor Bastoni, et aux côtés de son préparateur Alain Chevallier, Eric Saul remporte le GP d’Italie le 10 mai 1981 à Monza.
1982 :
Eric obtient sa deuxième victoire en GP au 2e GP de la saison le 2 mai 1982 au Salzburgring en Autriche. A l’issue de cette course, il repart en tête du championnat du monde.Il sera sur le podium aux côtés de Anton Mang et Patrick Fernandez, un autre pilote français.
Avec une belle place de 4e au championnat du monde, il continuera à courir sur d’autres cylindrées en 125, en 500, jusqu’à arrêter sa carrière de pilote de course en 1986.
La création de l’International Classic Grand Prix découlera de cette vie de passion et de course avec un championnat Européen qui emmènera une quarantaine de pilotes sur des motos de Grand Prix des années 1974 à 1990, aux quatre coins de l’Europe et des Etats Unis.En juillet 2024, l’ICGP a fêté ses 25 ans sur le circuit routier de Chimay.
Photo de gauche : Carlos Lavado à gauche ChristianSarron à droite